Intelligence émotionnelle au travail : quel rôle joue-t-elle ?

À l’heure où les « soft skills » et les « mad skills » semblent prendre de plus en plus d’importance aux yeux des employeurs, il est légitime de se questionner sur « l’intelligence émotionnelle » au travail. Désormais, les diplômes et les formations ne sont plus le seul gage de réussite professionnelle. On valorise également le quotient émotionnel, à savoir notre rapport aux autres et à nous-même. C’est la manière dont nous contrôlons nos émotions. 

Skills&Co vous offre ici une grille de lecture de ce qu’est concrètement l’intelligence émotionnelle et comment elle joue un rôle dans le monde du travail.

L’intelligence émotionnelle, ou l’art de cultiver ses émotions 

C’est dans les années 90 que la notion « d’intelligence émotionnelle » voit le jour, grâce à deux psychologues : Peter Salovey et John Mayer. L’intelligence émotionnelle est « la capacité à reconnaitre, comprendre et maîtriser ses propres émotions, tout en composant avec celles des autres, afin d’orienter ses actions. »

Depuis quelques années maintenant, la logique n’est plus la seule forme d’intelligence recherchée. Le travail est un lieu où les relations interpersonnelles jouent un rôle important au service de l’entreprise mais aussi du salarié. En effet, les échanges émotionnels peuvent impacter : 

  • Un entretien d’embauche, 
  • La signature d’un contrat important pour l’entreprise,
  • Une demande d’augmentation de salaire, 
  • Une négociation majeure. 

Ainsi, la coopération, la performance et le bien-être au travail sont intimement liés. Dès lors, maîtriser ses émotions assure une harmonie relationnelle au travail. Les émotions sont à la source de toute réflexion rationnelle. Les maîtriser et les dompter, c’est s’assurer de ne plus les subir mais de s’en servir dans le cadre personnel et professionnel et de prendre les meilleures décisions pour soi et pour l’entreprise. 

D’ailleurs, le psychologue Howard Gardner a mis en exergue les atouts d’une forte intelligence émotionnelle, à savoir : 

  • Elle permet de mieux négocier, 
  • Elle permet d’être un maître de la médiation,
  • Et de savoir résoudre tout type de conflits.

Les 5 compétences liées à l’intelligence émotionnelle 

Le psychologue Daniel Goleman a mis en avant 5 compétences liées à l’intelligence émotionnelle dans l’un de ses ouvrages. Les voici : 

  • La conscience de soi,
  • La maîtrise des émotions, 
  • La motivation, 
  • L’empathie, 
  • La sociabilité. 

Utiliser ses émotions à bon escient paraît tout aussi important voire plus qu’une forme d’intelligence classique avec des connaissances pointues. 

La conscience de soi

L’autoanalyse consiste à savoir identifier et reconnaître ses sentiments/émotions. C’est un point de départ qui permet de se comprendre et d’anticiper nos réactions et leurs conséquences. Se connaître, c’est améliorer son estime de soi et accroître sa capacité à se challenger.

La maîtrise des émotions

Après un premier travail introspectif, il convient d’apprendre à dompter ses émotions. Cela empêche de se retrouver submergé par elles et de succomber au stress ou à la colère. 

Être en capacité de demeurer calme permet de prendre des décisions réfléchies et lucides, éclairées. 

La motivation

Le sens permet de donner naissance au sentiment de motivation. Lorsque l’on prend conscience de l’importance de l’intelligence émotionnelle, on travaillera à la cultiver et à s’en servir à bon escient. 

L’empathie

L’empathie se définit par la capacité à comprendre ses émotions et celles d’autrui. C’est savoir se mettre dans leur situation, comprendre leur mode de fonctionnement. Cette qualité permet de créer des relations de qualité et de déceler chez ses collègues des sentiments de stress ou de burn-out afin de les motiver. L’empathie, c’est aussi la compassion, la communication, la force de persuasion

La sociabilité

Enfin, l’intelligence émotionnelle désigne la capacité à entrer en relation de manière durable. Cela a plusieurs avantages dans le monde du travail : 

  • Une capacité à s’intégrer, 
  • Parvenir à renforcer votre leadership (lien article), 
  • Pouvoir à défendre vos droits,
  • Réussir à atteindre vos objectifs. 

La sociabilité induit l’existence d’une qualité subsidiaire indispensable : la capacité d’adaptation. S’adapter à son environnement, aux personnes qui nous entourent, aux défis à relever. 

Comment cultiver son intelligence émotionnelle au travail ? 

Après avoir analysé les bénéfices d’une telle intelligence, il convient de voir comment parvenir à la cultiver dans son travail. 

Identifiez vos émotions négatives

De prime abord, il convient de faire un « état des lieux » de votre monde intérieur et d’identifier toutes émotions négatives. Celles-ci peuvent influer sur votre sens de l’écoute, vos interactions avec vos collègues ou votre supérieur. Apprenez à vous connaître pour mieux vous maitriser et vous corriger. 

Réalisez un travail d’introspection

Il est indispensable de réaliser un travail d’introspection et de se remettre régulièrement en question. Pour ce faire, analysez certaines situations passées où vous avez pu manquer d’empathie, de patience. Prenez en compte les critiques constructives autour de vous. Rédigez une liste d’actions que vous pourriez mettre en oeuvre pour apprendre à maîtriser vos émotions au mieux. 

L’art de maîtriser vos émotions vous permettra d’être plus performant au travail et de construire des relations plus saines.

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